
JOURNAL #3 : Sri Lanka love


Écrit par Juliette
Il y a deux semaines exactement nous prenions le train direction Paris. Aujourd’hui, nous passons notre dernière journée au Sri Lanka. L’hiver semble presque irréel depuis le bord de la piscine, depuis les 30°C dehors. Demain, nous serons à Hong-Kong, après-demain à Auckland. A l’autre bout de la Terre exactement.


19 décembre – Premier réveil au Sri Lankra. Le petit déjeuner servi par l’hôtel est gargantuesque. Nous grimpons au sommet du Pidurangala, la vue est à couper le souffle, et le vent nous emporterait presque. À nos pieds la jungle Sri Lankaise s’étend sur ce qui semble être des centaines de kilomètres. Pour rentrer, nous marchons longtemps à travers la campagne. Ici, la ville n’existe pas. Nous sommes au milieu de ce qui semble être nul part. Les singes et les chiens partout sur le bord du chemin. Le klaxon des quelques tuktuks qui passent. Le déjeuner chez Mili’s. Je ferme fort les yeux pour essayer de ne rien oublier.
Le temps s’écoule doucement ici. La vue depuis notre bureau du jour est superbe, et le calme retentissant. La civilisation et le brouhaha constant de la fête foraine nous semblent bien lointain. Et dieu que cela fait du bien. Je crois d’ailleurs, que c’est un peu cela que nous sommes venus chercher au bout du monde. Un calme à couper le souffle.
Sous le porche de notre chambre, je savoure la chaleur sur mes bras et mes jambes nus. Je savoure la nature et l’odeur de la pluie qui arrive. Ici, la vie est douce (et la connexion nulle à chier).
Débarquer au Sri Lanka où l’on vend des machines à laver et des frigos au duty-free. Il y a quelques semaines, je me souviens avoir écrit que notre arrivée à Bangkok avait été pour nous un énorme choc culturel. Cette phrase me fait sourire désormais (et celle-ci me fera sourire une autre fois). Le Sri Lanka est un autre monde.



20 décembre – Les trombes de pluie qui nous tirent du sommeil au petit matin. Partir prendre le bus avec les locaux, être les seules personnes blanches de peau. L’humidité ambiante couvre les vitres du bus d’une épaisse couche de condensation, les petites lumières dansent au dessus des sièges. Avoir envie de me souvenir du bracelet coeurs du jeune homme qui travaille pour notre guesthouse. Avoir envie de me souvenir de cet homme souriant qui nous abrite de l’averse tropicale sous son parapluie. Avoir envie de me souvenir du chauffeur de bus qui fonce à travers la campagne.
22 décembre – Traverser la moitié du pays à bord d’un train bleu. Pour 175 roupies exactement. Rester collés à la vitre et admirer le paysage. Manger des cacahuètes rôties et des beignets au pois chiche. Le maître mot de ce trajet : patience. Au bout de 8h, descendre du train au milieu de nul part, entre les montagnes. Remonter une côte immense avec nos sacs sur le dos (et repenser en écrivant ces mots à cette personne qui nous a glissé un matin « the hardest part of backpacking, is actually physically backpacking »). Rejoindre notre cabane perchée dans les arbres avant d’aller dîner chez Chill en bas de la colline.
23 décembre – Marcher au milieu des plantations de thé. Attendre de voir passer le train. Avoir l’impression que ce voyage tourne à l’aventure ferroviaire. Quitter Ella pour la mer. Conduire à travers les montagnes, les rizières, voir la nuit tomber depuis la banquette arrière. Arriver tard, mais entendre le bruit des vagues.
24 décembre – Savourer cette veille de Noël au soleil. Se lever un peu tard, manger des toasts sur la terrasse, aller surfer, manger tard tard tard au Nomad Café. En fin d’après-midi, rester bouche bée devant notre premier (vrai) coucher de soleil au Sri Lanka. Noël les pieds dans le sable.
25 décembre – Se lever aux aurores pour aller voir les baleines. Puis passer le reste de la journée à glander. Et décider de ne plus faire que ça de nos journées ici. S’accorder un immense repos avant de découvrir une nouvelle réalité.
Glander.
Chiller.
Parresser.
Passer les jours suivants sur la plage. Au bord de la piscine. Ou encore dans un immense lit king size. Changer de ville. Mais conserver le même programme. Regarder des vidéos pour Tom. Surfer. M’enfiler les 4 tomes des Fiancés de l’hiver. Boire des jus de citron vert et des bières. Manger à des heures décalées. Les vacances, les vraies.
30 décembre – Boucler la boucle. Fermer les yeux bien fort pour essayer de ne rien oublier d’ici. Savourer les derniers instants dans ce petit paradis. Plonger une dernière fois dans la piscine. Se rendre compte des petites habitudes que nous avons prises ici ces quelques derniers jours. Prendre le temps de vous raconter un peu.
On vous laisse, on va se faire un dernier Rice&Curry chez Chami’s.


24 décembre – Savourer cette veille de Noël au soleil. Se lever un peu tard, manger des toasts sur la terrasse, aller surfer, manger tard tard tard au Nomad Café. En fin d’après-midi, rester bouche bée devant notre premier (vrai) couché de soleil au Sri Lanka. Noël les pieds dans le sable.
25 décembre – Se lever aux aurores pour aller voir les baleines. Puis passer le reste de la journée à glander. Et décider de ne plus faire que ça de nos journées ici. S’accorder un immense repos avant de découvrir une nouvelle réalité.
Glander.
Chiller.
Parresser.
Passer les jours suivants sur la plage. Au bord de la piscine. Ou encore dans un immense lit king size. Changer de ville. Mais conserver le même programme. Regarder des vidéos pour Tom. Surfer. M’enfiler les 4 tomes des Fiancés de l’hiver. Boire des jus de citron vert et des bières. Manger à des heures décalées. Les vacances, les vraies.
30 décembre – Boucler la boucle. Fermer les yeux bien forts pour essayer de ne rien oublier d’ici. Savourer les derniers instants dans ce petit paradis. Plonger une dernière fois dans la piscine. Se rendre compte des petites habitudes que nous avons prises ici ces quelques derniers jours. Prendre le temps de vous raconter un peu.
On vous laisse, on va se faire un dernier Rice&Curry chez Chami’s.
→ Pour nous suivre en presque direct : Travelmap
🎢 ✈️ PARTAGER CET ARTICLE
PARTAGER CET ARTICLE🎢 ✈️
Lire aussi
Un autre ?
JOURNAL #10 : Quarantaine tropicale
De cette semaine, c’est sans doute le brouillard que l’on retiendra. S’il fallait faire un résumé exacte des derniers jours, nous ne saurions pas vraiment quoi dire. Il y a une semaine nous étions à Bangkok. C’était à la fois hier et à...
JOURNAL #9 : Bangkok Express
Hier matin nous avons pris la voiture alors qu’il faisait encore nuit et nous avons roulé 2h sous des cordes de pluie. La météo reflétait parfaitement notre état d’esprit. Aucune visibilité et une grande tristesse. C’est donc en urgence...
JOURNAL #8 : Trois mois & corona
Cet article aurait pu s'appeler "Angoissés au bout du monde", mais personnellement j'aimais mieux la rime de "Trois mois & corona" qui écrite sur un badge dans une jolie typo pourrait PRESQUE (ou pas) faire passer la pilule quant à...
0 commentaires